Aider grâce au théâtre
« Un ver luisant dans la pénombre » : des élèves de Cracovie nous parlent d'acteurs pas comme les autres
La luciole (Lampyrus noctiluca) est l'une de trois espèces de vers luisants que l’on rencontre en Pologne. Elle vit principalement dans les petits buissons en lisière de forêt... Non, ce n'est pas le début d’une étude scientifique ou d’une antisèche perdue de biologie, c’est une idée originale pour aider les autres, et ceci au moyen de l’art. Notre vers luisant a pris domicile dans les espaces magiques du Théâtre Groteska à Cracovie. L’une de nos jeunes reporters, Emilia, a demandé si, elle aussi, pourrait « émettre de la lumière». Oui, bien sûr, a déclaré la coordinatrice du projet théâtral de Capgemini en montrant son costume. Ici, des jeunes gens échangent leur costume de salarié contre un autre sortant tout droit d‘un conte de fées. Ils désirent, en devenant acteurs et en s’embarquant dans une aventure scénique, améliorer le monde. Ils s‘appliquent pendant les répétitions, encadrés par un scénographe et un metteur en scène. Nous, les élèves de l’ensemble scolaire n°5 à Cracovie, avons mené une série de courtes interviews avec la troupe d'acteurs :
Comment s’appelle votre pièce ?
Michał Pałubski : « Un ver luisant dans la pénombre ». Quand on m’a proposé de participer à ce projet, j’ai tout de suite pensé à cette fable de Jakub Ćwiek. Son titre qui parle de la lutte contre l’obscurité convient parfaitement à une fondation qui s’occupe de non-voyants. Et tout le monde a trouvé que c’était une bonne idée.
Où va l’argent de la vente des billets ?
Karolina Długosz : La recette va aller à notre organisation partenaire Les Managers de demain. Cette dernière aide des personnes handicapées à trouver du travail.
Est-ce que votre société participe à d’autres actions sociales?
Nous organisons régulièrement des actions et nous nous engageons aussi dans différentes villes de Pologne. Par exemple, chaque employé de notre société peut obtenir un financement pour son projet. S’il soutient un refuge pour animaux ou une association travaillant avec les enfants, il peut y organiser avec notre aide financière des ateliers ou un pique-nique. Nous donnons aussi notre sang. Nous proposons un site de covoiturage pour diminuer la consommation d’essence et protéger notre environnement. Nous avons aussi un parking spécial pour les vélos.
Vous faites aussi quelque chose pour les réfugiés ?
Oui, mais en Allemagne et pas en Pologne. Là-bas les salariés de Capgemini donnent des cours de langue et d’informatique à des réfugiés qui ont obtenu le droit de travailler. Capgemini est une société internationale avec des bureaux dans plusieurs pays.
Comment trouvez-vous le temps pour les répétitions et les spectacles ?
Un membre de l'équipe : Les répétitions ont lieu après le travail, on adapte les horaires. On avait trois heures de répétitions deux fois par semaine, et aussi le week-end. On savait, en s’engageant, qu’il nous faudrait bien trouver ce temps.
Pourquoi vous êtes-vous décidés à faire du bénévolat ?
Cela vaut toujours la peine de s’engager, on peut faire une bonne action, aider les autres.
En même temps, c’est bien pour nous aussi. Nous formons une équipe, réalisons un beau spectacle. Cela vaut le coup parce qu’il y a des choses qu'on ne peut acheter. Quand on peut se le permettre et si on en a envie, c’est bien de s’engager.
NE CRAIGNEZ PAS L’OBSCURITE ! LE VER LUISANT VOUS PROTÈGE !
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